FLORUS : L. Annaeus Florus (II ème siècle après J.-C.)
Cet écrivain qui vécut sous le règne d'Hadrien est connu pour son résumé de l'histoire romaine écrite par Tite-Live.
LUCRECE : T. Lucretius Carus(vers 99 – 55 avant J.-C.)
Dans son poème en six livres Sur la nature , Lucrèce expose dans une intention morale la philosophie épicurienne. En les délivrant de vaines frayeurs (comme la crainte des dieux), il veut permettre aux hommes de connaître le bonheur.
OVIDE : P. Ouidius Naso (43 avant J.-C. - 17 après J.-C.)
Il s'est d'abord illustré par de la poésie légère avant de se lancer dans des œuvres plus importantes : les Métamorphoses qui suivent l'évolution du monde, du chaos primitif au monde unifié par Rome, et les Fastes qui au fil du calendrier évoquent les fêtes religieuses. Pour des raisons demeurées mystérieuses, sans doute liées à la personne d'Auguste, il fut relégué par ce dernier, en 8 après J.-C., sur les bords de la mer Noire et y mourut sans avoir été rappelé à Rome.
PETRONE : C. ou T. Petronius Niger ou Arbiter(mort en 65 après J.-C.)
Accusé d'avoir participé à la conjuration de Pison (contre Néron), il n'attendit pas la sentence et s'ouvrit les veines. C'est à ce personnage qu'on attribue le roman désigné sous le titre de Satiricon qui nous est parvenu incomplet.
TITE - LIVE : T. Liuius (59 avant J.-C ; - 17 après J.-C.)
Tite-Live naquit à Padoue. Il se consacra aux lettres, particulièrement à son Histoire de Rome , fixant l'image qui a nourri le nationalisme romain pendant tout l'Empire et qui s'imposa aux époques ultérieures.
VALERE MAXIME : M. Valerius Maximus (I er siècle avant J.-C. - I er siècle après J.-C.)
Cet historien qui écrivit sous le règne de Tibère une compilation de brefs récits " mémorables " eut un vif succès dans l'Antiquité et au Moyen-Age.
VIRGILE : P. Vergilius Maro (70 - 19 avant J.-C.)
Né à Mantoue, il a vécu à Rome et à Naples. Il fréquentait le cercle de Mécène. C'est peut-être le plus grand poète latin, dont les œuvres furent très vite lues et enseignées dans les écoles. Il soutint la politique augustéenne et dans l' Enéide il met en lumière le destin de Rome à qui est promise la domination sur le monde.